Chancre bactérien des agrumes
La semaine dernière dans le cadre de l’appui conseil que nous apportons aux producteurs ruraux, nous avons été approchés par un particulier en vue d’examiner des “anomalies/ dysfonctionnements” qu’il a constaté chez ces citronniers. Les attaques se caractérisent par des lésions formant un chancre sur les feuilles, les fruits et les tiges.
Il s’agit d’une maladie du nom de chancre bactérien des agrumes ou chancre citrique causés par des bactéries du genre Xanthomonas spp. La maladie peut s’attaquer à toutes les parties aériennes de la plante (fruits, feuilles, tiges) et causer des dommages importants sur le rendement mais aussi sur la qualité des fruits qui deviennent impropres à la commercialisation/ consommation.
Ce qu’il faut retenir
- Type de maladie : bactérienne ;
- Comment reconnaître la maladie : lésions sur les feuilles, les fruits et les tiges, … voir les articles ci-dessous ;
- Plantes hôtes : les citrus ou agrumes (citron, mandarine, orange, tangerine, etc.) ;
- Mode de transmission : voir les articles ci-dessous ;
- Méthode de lutte : voir les articles ci-dessous ;
- Pesticides utilisés : veuillez, s’il vous plaît, nous contacter.
Risques de transmission chez l’homme
Compte tenu de l’ampleur des attaques, le producteur nous a exposé son inquiétude sur les risques de contamination de ses bactéries chez l’homme. A notre connaissance il n’y a pas encore de cas prouvés de transmission de maladies causées par des organismes phytopathogènes (bactéries, virus, champignons, etc.) sur les humains— comme c’est le cas dans bon nombre de maladies rencontrées chez certains animaux (exemple de la grippe aviaire ou la COVID-19).
Bien avant, nous avons effectué ce genre de diagnostic en champs et dans les concessions privées et des recommandations claires ont été données aux exploitants agricoles.
Pour ceux qui sont intéresser, n’hésitez pas à nous contacter via nos contacts habituels (numéro et email)— nous vous proposerons des options de lutte (écoresponsable) contre la maladie, selon l’ampleur de la maladie.
Nous disposons de pesticides biologiques (à action multi-site) très efficaces avec de très faibles risques de développement de résistances.
